1 octobre 2014 à 10:44
Jean Paul Bulgaridhes
Quel est votre parcours ?
Toute ma vie est basée sur le sport. J’ai occupé des fonctions nationales et internationales, à la Fédération Nationale d’Haltérophilie et comme membre du CNOSF (Comité National Olympique Sportif Français).
J’ai également été arbitre international aux JO (Barcelone, Sydney, Atlanta).
De 2001 à Février 2014, j’étais le Directeur des Sports de la commune. La transition s’est donc passée facilement avec la fonction d’adjoint aux sports, proposée par Lionnel Luca. La qualité et l’excellence doivent résumer mon engagement municipal.
Qu’est-ce que cela implique ?
D’améliorer par exemple la qualité des équipements,qui ont souvent mal vieilli. Cela nécessite des investissements.
Le programme électoral prévoit de nouvelles installations sportives : une salle d’arts martiaux, un projet de centre aquatique et peut être une nouvelle piste d’athlétisme. Nous avons aussi le projet de monter un centre « acro » (sports acrobatiques, NDLR),
Ils sont adjoints, au coeur de la vie municipale et de ses enjeux. Ils nous font découvrir leur parcours, leur implication et nous ouvrent leurs portes en cette rentrée politique : Jean-Paul Bulgaridhes pour les sports à Villeneuve-Loubet, Patrice Colomb pour l’économie locale et le commerce à Antibes, et Valérie Peacock (enfance et éducation) à Valbonne.
Beaucoup de clubs et de sportifs à Villeneuve-Loubet ?
35 associations, et près de 6.000 licenciés, pour une commune de 15.000 habitants ! Beaucoup de sportifs de l’extérieur sont licenciés ici.
Quels sports « brillent » ici ?
Le club d’haltérophilie est le premier de France avec 1100 licenciés et le 1er par ses résultats sportifs ! Il a compté un vice-champion olympique, Venceslas Dabaya.
On y prépare des athlètes pour les JO 2020 de Tokyo, et 80 haltérophiles y pratiquent la compétition. Le club salarie 4 personnes… Second club : le handball, qui après sa mise en liquidation suite à des difficultés financières, va repartir sur de nouvelles bases, avec une équipe en Nationale 3. Mais il est aujourd’hui très dur de suivre la surenchère que connaissent les sports collectifs.
…Qui réclament toujours plus de moyens ?
Oui, et je pense pour cela que les grosses structures (piscines, patinoires, etc…) devraient être à la charge des intercommunalités. Pour atteindre l’excellence, il faut entrainement, et de plus en plus. Cela demande des équipements. Entre communes, nous devons donc mutualiser nos moyens. Nous avons déjà passé des conventions mais il faut plus : on peut encore jumeler des entraînements.
Je pense rencontrer mes collègues de la CASA pour mener cette réflexion. Car même si je suis un spécialiste du haut niveau, le sport doit être au service de tous et sa pratique pour le plus grand nombre.
Vous pouvez retrouver l'intégralité de cet article à l'adresse suivante: editions-select.com
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